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Publié le 4 mai 2023

Dossier : propreté urbaine et environnement

Mobilisation générale des services municipaux

Face à l’immense défi que représente le réchauffement climatique, l’heure est à la préservation de l’eau, au reboisement général et aux actions en faveur du développement durable. Si Villeneuve souhaite être exemplaire dans la préservation et la valorisation de son cadre de vie, elle ne doit pas faire oublier l’essentiel : lutter en faveur de l’environnement, c’est d’abord permettre à chacun d’évoluer dans une vi

lle propre et assainie.

Rendre la ville propre est un travail de longue haleine mené, chaque jour, par les agents des services propreté urbaine et des espaces verts. Élus, jeunes conseillers municipaux et associations se mobilisent également pour prendre soin de Villeneuve.

Nous avons tous un rôle à jouer pour être fiers de notre ville.

76 agents aux missions diverses

La municipalité met en œuvre d’importants moyens pour assurer la propreté publique et embellir la ville. Cela passe par le déploiement des agents municipaux avec leurs expertises métiers, mais aussi de matériels adaptés
pour nettoyer les rues et entretenir tout le domaine public.

Seule la mobilisation de tous permettra de réduire les incivilités et soutiendra cette volonté publique. Une ville embellie, c’est d’abord une ville que l’on préserve et que l’on ne salit pas !

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UN OBJECTIF : UNE VILLE PLUS PROPRE

À 6h, tous les matins, une quarantaine d’agents municipaux de la propreté urbaine est répartie en plusieurs équipes : des brigades pédestres qui se déploient sur toute la ville dont trois d’entre-elles sont renforcées d’une balayeuse et de souffleurs.

 

 

UNE VOCATION : EMBELLIR LA VILLE

L’arrivée du printemps représente, pour les services municipaux, une charge de travail accrue. Les agents des espaces verts doivent s’adapter aux saisons et le renouvellement de la force vitale de la nature doit être anticipé et préparé avec soin. Entretien des haies et des arbres, désherbage, tonte des pelouses, préparation des plantes et fleurs aux serres municipales… leurs savoir-faire sont multiples.

 

Toutes les fleurs livrées à la ville sont made in France. Au total, 35 000 fleurs sont plantées tous les ans à Villeneuve.

Livrées en mars, elles sont ensuite installées dans les serres municipales où elles commencent leur croissance. Elles sont ensuite progressivement plantées en ville dès le mois d’avril.

 

UN COMBAT : ÉRADIQUER LES DÉPÔTS SAUVAGES

Les dépôts sauvages et les incivilités sont, à Villeneuve comme ailleurs, un véritable fléau.

Tous les jours, ce sont plusieurs tonnes de déchets qui sont abandonnées dans la rue. Cette pratique a un coût pour les Villeneuvois : le ramassage et la gestion de ces dépôts sauvages coûtent à la ville plus de 1 000 euros… par jour !

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UN PARTENARIAT GAGNANT : OSE* ET VILLENEUVE

Fin mars, bénévoles de l’association OSE* et élus ont réalisé une opération de nettoyage des berges de Seine, à Triage, en présence du maire et en partenariat avec la ville, la fondation groupe RATP, le Département du Val-de-Marne, le SIAAP et l’HAROPA.

Plus de 4 tonnes de déchets ont été ramassés dans une ambiance toujours joviale et solidaire, propre au président de l’association Edouard Feinstein.

Si vous souhaitez participer aux opérations de nettoyage, contactez le 06 13 83 94 71.

*OSE : organe de sauvetage écologique

 

GESTION DIFFÉRENCIÉE DES ESPACES VERTS

La gestion différenciée des espaces verts urbains consiste à adapter l’entretien des lieux en fonction de leur nature, de leur situation et de leur usage. Une méthode en faveur de l’environnement, qui fait le pari d’une production plus respectueuse et sans perte de qualité.

 

Le principe est de ne pas hésiter à sortir du « tout-horticole ». En effet, les fleurs ne sont pas forcément la culture la plus adaptée à tous les sols et leur plantation intensive peut même entraîner l’appauvrissement de certaines surfaces. Une parcelle peut être donc laissée en jachère permettant au sol de se reposer durant quelques temps comme c’est le cas dans différents quartiers de la ville : parc de la Chevrette, square de l’Europe, au quartier Nord et aux bords de Seine à Triage.

 

ZÉRO PHYTO

 

Dans la gestion de la biodiversité, la ville s’est engagée depuis plusieurs années dans une démarche « Zéro Phyto » pour l’entretien de ses espaces verts et naturels, tout comme les allées du cimetière, ceci afin de protéger l’environnement.

Ces produits phytosanitaires (insecticides, pesticides, etc.) ont été remplacés par une gestion manuelle et mécanique et par le paillage des massifs arbustifs pour limiter la pousse des plantes nuisibles.

VILLE FLEURIE

 

Présent depuis 60 ans, le label « Villes et Villages Fleuris » rassemble près de 4 700 communes labellisées sur tout le territoire français. Il récompense l’engagement des collectivités en faveur de l’amélioration du cadre de vie, via le fleurissement et la végétalisation. Les « notes » attribuées par le label vont d’une à quatre fleurs.

Les agents du service des espaces verts travaillent d’arrache-pied, toute l’année, et avec passion pour embellir la ville : fleurissement général de la ville, mise en valeur du patrimoine bâti…

Depuis 8 ans, Villeneuve possède deux fleurs et relèvera le défi, cet été, de tenter d’en obtenir une troisième.

 

2 QUESTIONS à ...

 

Daniel Delort, conseiller municipal délégué à l’entretien des espaces publics

Quels sont les principaux enjeux des opérations de nettoyage ?

Les opérations « coups de balais propreté » concentrent les moyens municipaux sur l’ensemble des rues de la ville, afin d’opérer un nettoyage approfondi et régulier. Elles permettent également d’établir un diagnostic poussé de la voirie, amenant parfois à l’enlèvement des voitures épaves ou ventouses.

La propreté de la ville, je veux le redire, est aussi l’affaire de tous. Il suffit d’un minimum de discipline de la part de chacun pour que Villeneuve demeure une ville propre et agréable.

Le centre-ville serait « privilégié ». Qu’en est-il ?

Je l’entends parfois. Il faut bien comprendre que ce traitement particulier ne procède pas d’une décision arbitraire mais d’une nécessité. Le centre-ville, via la gare RER et la nationale, est traversé tous les jours par des dizaines de milliers de personnes de passage comme par les habitants.

Le centre-ville est aussi la « vitrine » de Villeneuve, on comprend facilement que la nécessité fait loi : aucun privilège donc, mais des besoins différents auxquels s’adaptent les services municipaux.

 

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