Ville de projets
Renaturation des berges de l'Yerres
Renaturation des Berges de l'Yerres
État des lieux
CHIFFRES CLÉS DE LA PHASE 1 |
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ENJEUX DU PROJET
- Réduire la vulnérabilité de la population aux inondations
- Sensibiliser les populations aux risques inondations
- Préserver et améliorer la ressource en eau
- Préserver la biodiversité des milieux aquatiques et humides
- Restaurer de la continuité écologique du bassin versant de l’Yerres
DATES CLÉS
27 juin 2011
Création d’un Espace Naturel Sensible sur les berges de l’Yerres
Juin 2016 et Janvier 2018
Dernières crues inondant l’ensemble du secteur
12 juillet 2018
Prise d’initiative par l’EPA ORSA
18 novembre 2019
Signature de la convention de financement de la phase 1
10 ans
Durée de la convention de la phase 1
1. Un projet naturel au coeur de la Ville, de l’agglomération
Le quartier Belleplace-Blandin, bordé par l’Yerres et sa confluence avec la Seine, est, depuis toujours, un secteur de Villeneuve-Saint-Georges régulièrement submergé par les eaux. Le quartier est très urbanisé, générant un fort problème de sécurité pour les biens et les personnes. Pour lutter contre les inondations, la Commune porte, depuis 2010, un projet de renaturation des berges de l’Yerres. Ce projet a pour objectif de réduire le risque inondation dans le quartier Belleplace-Blandin en redonnant une zone d’expansion à la rivière et en restaurant des milieux naturels sur un quartier aujourd’hui très anthropisé. Le projet de renaturation doit s’appréhender à grande échelle. Ce futur poumon vert de 12 ha au sud de la Ville est à la fois en contact avec des zones urbaines et des espaces de nature (le parc du Moulin et l’île des Prévôts pour les plus proches). Le projet doit alors garantir une cohérence entre nature en ville et restauration d’un milieu humide.
2. Un projet de renaturation
Le quartier Belleplace-Blandin se caractérise par une forte présence de l’eau représentant un potentiel riche de valorisation mais aussi une contrainte forte, en raison du risque inondation très prégnant. Ce quartier est longtemps resté peu urbanisé, mais l’émergence des activités ferroviaires a accéléré la densification du secteur, entrainant la division de l’ancienne prairie en parcelles constructibles et sa reconnaissance en lotissement (1920). C’est aujourd’hui une des dernières portions urbanisées de la vallée de l’Yerres et la plus peuplée. Afin de réduire la vulnérabilité de la population face aux inondations, la commune, soutenue par l’AESN et le CD94, a engagé dès 2011 un projet de réappropriation et de requalification des berges de l’Yerres. Un périmètre d’espace naturel sensible (ENS) est alors créé sur les berges de l’Yerres (2011) inscrivant le projet dans une démarche de reconquête puis à terme, de préservation de la biodiversité des milieux aquatiques et humides. À la suite des inondations de 2016 et 2018, le projet prend une nouvelle dimension et de nouveaux partenaires sont associés. Le périmètre d’intervention est élargi, intégrant les zones les plus exposées au risque. Il est ensuite découpé en deux phases : la restauration de la zone humide (phase 1) et la renaturation de la haute plaine (phase 2). La totalité du périmètre du projet va donc être à terme aménagée en plaine inondable. Enfin, la renaturation du quartier permettra de rétablir la continuité écologique de la vallée de l’Yerres et des trames vertes et bleues, en lien étroit avec le rétablissement de la continuité aquatique (grâce à la suppression d’ouvrages hydrauliques). Le projet de renaturation des berges de l’Yerres est inscrit dans le contrat Eau et Climat 2020/2024, porté par le SyAGE, opérateur GEMAPI sur le bassin de l’Yerres.
3. Un travail d’acquisition entamé depuis 2011
Depuis 2011, la commune a engagé une campagne d’acquisitions foncières à l’amiable sur le secteur classé ENS. L’AESN et le CD94 subventionnent ces acquisitions et accompagnent la ville. Aujourd’hui, les collectivités sont propriétaires d’environ 2,8 ha dont plusieurs secteurs de parcelles contigües qui, libérés de toute occupation, préfigurent la transformation du site en dégageant notamment des points de vue sur l’Yerres.
Dans la continuité de la ville et de l’EPT Grand-Orly Seine Bièvre, l’EPA ORSA va assurer le travail de maitrise foncière sur le périmètre de la phase 1. Il s’agira d’acquérir les parcelles, de les désartificialiser puis de les sécuriser en attendant leur renaturation par le SyAGE. Une convention partenariale vient entériner les financements des partenaires sur ces différentes missions. Pour le périmètre de la phase 2, la recherche de financements doit être poursuivie, avec notamment une interpellation de l’Agence Nationale de l’Habitat. Dans cette attente, la Ville et l’EPT, accompagnés par le Syndicat d’action foncière du Val-de-Marne, ont engagé une veille foncière afin de répondre aux situations d’urgence, de limiter les situations de mal-logement voire de lutter contre les marchands de sommeil et de maîtriser les prix de cessions des terrains.
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Objectifs
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partenaires
Département du Val-de-Marne Agence de l’eau Seine-Normandie Syage Etablissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre |
T. 01 43 86 38 56
Requalification de l'axe de bus J1/ J2
Requalification de l'axe de bus J1/ J2
Réhabilitation des berges de Seine
Réhabilitation des berges de Seine
Le Département, en lien avec la Ville, aménage les berges de Seine pour qu'elles redeviennent un lieu de loisirs pour les habitants. À l'issue des travaux actuellement en cours, piétons, cyclistes et autres promeneurs pourront s'y retrouver et profiter du fleuve, de Notre-Dame de Paris jusqu'à Triage, puis jusqu'à la Gare du centre-ville dans une deuxième étape.
État des lieux
Villeneuve-Saint-Georges ville d’eau :
Idéalement situé le long de la Seine, dans la partie nord de la ville, le quartier de Triage va pouvoir se tourner vers le fleuve et ainsi gagner en qualité de vie. |
réalisations achevées
- Les aménagements ont été réalisés entre 2013 et fin 2015 en deux étapes, sur plus de deux kilomètres entre la piste des Marronniers et le pont SNCF à Choisy-le-Roi.
- Une voie piétonne, des pistes cyclables et des espaces de détente (bancs, tables de pique-nique, etc.) ont été créés
- L’opération a recréé une continuité de cheminement le long de la Seine tout en réintégrant des éléments naturels pour permettre la préservation de la biodiversité animale et végétale
- Les arbres en mauvaise santé ont été remplacés et de nouvelles espèces végétales ont été plantées
- Des enclos naturels sont créés pour favoriser les insectes pollinisateurs, des arbres couchés maintenus en pied de berge pour protéger les zones de frai des poissons, la rive boisée etc
- L’aménagement des berges de Seine n’a pas été réalisé avec du béton, ce qui permet de valoriser cet espace naturel à la flore diversifiée : herbacées, buissonnantes, saules, aulnes...
partenaires
Maître d’ouvrage et maîtrise d’œuvreDépartement du Val-de-Marne Entreprise de travauxValentin, Euro-Vert |
Les étapes du projet
Novembre 2013 | Fin 2015 |
Démarrage des travaux |
Fin des travaux |
T. 01 43 86 38 66
Requalification du quartier Triage
Requalification du quartier Triage
En pleine phase de conception, la requalification du quartier Triage porte déjà les idées des habitants recueillies lors d'appel à idées. Donner un nouveau souffle au quartier de Triage passe par une nouvelle offre diversifiée et qualitative de logements et de population, ce qui permettra d'en faire le socle durable d’une polarité de proximité, en commerces et services. L'aménagement d'un véritable « cœur de village », la requalification de la RD138 (avenue de Choisy) en une avenue urbaine apaisée à laquelle s'ajoute un maillage de dessertes, permettront de valoriser ce quartier aux atouts forts (berges de Seine, présence de la nature...).
État des lieux
2 221habitants |
7 %de la population villeneuvoise |
Mais
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des équipements publics de qualité
Lancé en 2013, le projet d’aménagement de Triage suit son cours. Les premières réalisations ont été livrées en 2019. C’est le cas du chemin Niki-de-Saint-Phalle et de la résidence située sur cette même voie.
Le projet, qui a pour objectif de redynamiser le quartier tout en conservant son esprit village, comprend la construction de commerces et de nombreux espaces publics, près de 800 logements et de locaux d'activités pour des petites
et des moyennes entreprises. Il intègre également des équipements publics de proximité pour accompagner l’arrivée des nouvelles familles.
UNE OFFRE SCOLAIRE AMÉLIORÉE
Aujourd’hui implanté sur deux sites de part et d’autre de l’avenue de Choisy, le groupe scolaire Paul-Bert va être transformé et divisé en deux groupes scolaires complètement indépendants l’un de l’autre. Si la partie située côté Seine ne connaîtra pas de modification majeure, la partie côté voies ferrées fera l’objet d’une importante transformation. L'édifice existant sera rénové et de nouveaux bâtiments seront construits. À l’issue des travaux, la nouvelle école regroupera trois classes maternelles et huit classes élémentaires. Elle sera également dotée d’un espace de restauration, d’accueil périscolaire, d’un centre de loisirs et d’une salle polyvalente/ salle de motricité et disposera d’espaces extérieurs aménagés pour les enfants mais aussi d’un parvis.
Le projet s’inscrit dans une démarche éco-responsable. Le nouveau bâtiment a été conçu de manière à réduire sa facture énergétique et son empreinte carbone grâce, notamment, à l’utilisation de matériaux biosourcés. L’équipe vient d’être désignée ; il s’agit de Daquin & Ferrière Architecture. Elle a pour objectif de livrer ce nouvel établissement scolaire mi-2022 pour une première rentrée en septembre de la même année.
UNE CRÈCHE AU COEUR DE TRIAGE
Dans le cadre de son plan de création de 500 places de crèche supplémentaires, le Département du Val-de-Marne va construire un nouvel établissement au coeur du quartier.
Situé à l’angle de l’avenue de Choisy et de la villa des Îles, l’équipement public regroupera deux unités de vie de 45 berceaux chacune, ce qui portera à 90 le nombre total de places. Le Département a conçu un bâtiment aux formes
contemporaines tout en s’intégrant harmonieusement dans son environnement pavillonnaire.
Deux "édifices" de couleurs différentes s’élèvent sur trois niveaux ; les deux premiers sont réservés aux différentes sections et le troisième aux locaux techniques mutualisés. Le rez-de-chaussée accueillera quant à lui un local
poussettes, cinq places de stationnement pour les salariés et un préau débouchant sur des espaces de jeux extérieurs et deux jardins. L’implantation d’une dépose-minute dans la rue est actuellement à l’étude.
La construction de la crèche devrait débuter fin 2020 pour une livraison prévue au 3e trimestre 2022.
Pont rail sncf
Le pont enjambant la route du Chenal Muzey va être remplacé pour des raisons de sécurité. Plus moderne et plus résistant, le nouvel ouvrage sera construit sur place par l’entreprise COLAS avant d’être ripé, c’est-à-dire glissé à la place de l’ancien.
Le chantier, conduit et financé par SNCF Réseau, s’est installé en novembre dernier sur une parcelle attenante au pont, pour une durée d’un an. L'entreprise, sur demande de la ville, est soucieuse de limiter les nuisances pour les riverains. L'opération de ripage du pont aura lieu du 10 au 13 juillet 2020.
Requalification de la RD138
Le Département est intervenu il y a quelques mois au nord du quartier pour la sécurisation de la RD138, plus connue sous le nom d’avenue de Choisy. En tout début d’année 2020, débutera une nouvelle phase de travaux au niveau du grand Mât, au sud du quartier. Au programme : sécurisation des déplacements piétons et cycles, modernisation de l’éclairage public, renouvellement des revêtements de sol, organisation du stationnement, amélioration du retournement des poids lourds interdits de circulation sur le pont Wilson mais aussi protection et mise en valeur de l’arbre centenaire.
À l’issue de ce chantier d’un peu plus de trois mois, les habitants profiteront d’un espace rénové plus agréable et sécurisé. Le Département poursuivra son action par des travaux de sécurisation de la liaison piétonne, passant au-dessus des voies ferrées, entre le grand Mât et l’escalier menant à la RN6.
programme
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Objectifs
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partenaires
des opérateurs privésles architectesAgence Castro et Denissof Agence Rafadtjou le département du Val-de-Marne |
Les étapes du projet
- Téléchargez le journal du projet n°1 - avril 2016
- Téléchargez le journal du projet n°2 - janvier 2020
Le Câble A - Téléval
Le Câble A
Le projet de téléphérique urbain Câble A lancé par le Département s'inscrit parfaitement dans le projet de ville : répondre au désenclavement du quartier du Plateau et aux préoccupations environnementales des Villeneuvois : très silencieux, il respectera la tranquillité des riverains, 100 % électrique, il n’émettra pas de gaz à effet de serre. Depuis la future station « Bois Matar » sur le Plateau, il reliera à l'horizon 2018 la station Créteil-Pointe du Lac de la ligne 8 du métro, les communes de Créteil, Limeil-Brévannes et de Valenton. Ces communes sont séparées par d’imposantes coupures urbaines (voies ferrées, autoroute, lignes à haute tension, ligne à grande vitesse...) qui limitent la faisabilité technique et financière des autres modes de transports.
État des lieux
- La forte saturation des axes routiers locaux pénalise la mobilité quotidienne des habitants et salariés, générant des nuisances environnementales conséquentes.
- Le réseau de bus du secteur est pénalisé par des coupures urbaines et la saturation intense des voiries locales (RN 6 et 19, RD 101, carrefour Pompadour, etc.). À titre d’exemple, une unique ligne de bus permet de relier les centres‑villes de Valenton, Limeil-Brévannes et Créteil (ligne K), avec des temps de parcours très variables en raison des aléas de la circulation routière.
- Face à cette carence de transports collectifs et pour enfin relier les territoires, l’hypothèse d’un téléphérique urbain est apparue pertinente. En effet, seul ce mode s’affranchit, sans ouvrage d’art et à coût supportable pour les collectivités, des coupures urbaines. De plus, les débits qu’il permet sont en adéquation avec les besoins estimés sur ce territoire, à court, moyen et long terme.
- Vocation majeure du projet, le désenclavement de plusieurs quartiers prioritaires comme le quartier du Bois Matar à Villeneuve-Saint-Georges et de l’Ile-de-France à Limeil-Brévannes sera assuré par cette liaison. Le projet desservira ainsi des secteurs peu favorisés et durement touchés par le chômage, à l’instar du quartier Saint-Martin de Limeil-Brévannes.
- Le Câble A (Téléval) offrira des gains de temps remarquables pour des milliers de voyageurs en provenance ou à destination de Villeneuve-Saint-Georges, Valenton, Limeil-Brévannes et Créteil notamment. A titre d’exemple, les temps de parcours à l’heure de pointe seront divisés au minimum par deux par rapport à l’offre actuelle de transports collectifs. De plus, ce mode est parfaitement accessible aux personnes à mobilité réduite.
Inscrit au Plan de Déplacements du Val-de-Marne, le téléphérique urbain constitue une réponse novatrice aux difficultés majeures qui pénalisent quotidiennement la mobilité des habitants et salariés du secteur.
le tracé
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Objectifs
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Peu onéreux dans sa construction, économe en énergie, le téléphérique urbain est de plus l’un des modes de transports les plus sûrs.
Temps moyen estimé pour rejoindre la ligne 8 du métro :
- moins de 6 min depuis les Temps Durables à Limeil-Brévannes (contre plus de 20 min aujourd’hui)
- moins de 12 min depuis le centre de Valenton (contre plus de 25 min aujourd’hui)
- moins de 16 min depuis le Plateau villeneuvois (contre plus de 35 min aujourd’hui)
Découvrez le projet en vidéo
Téléphérique : un autobus dans le ciel
partenaires & chiffres clés
STIF
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3 500passagers par heure4,5 kmde tracéMoins de 15 minentre le plateau villeneuvois et la ligne 8 du métro (contre plus de 35 minutes aujourd’hui)une vitesse constante de 20 km/h11 000voyageurs potentiels par jour |
Etapes du projet