Renaturation des Berges de l'Yerres

État des lieux

CHIFFRES CLÉS DE LA PHASE 1

9 hectares 174 parcelles concernées 39 millions d'euros d'investissement total Un site classé : la Vallée de l'Yerres Répartition de l’investissement entre les partenaires : Agence de l'Eau Seine Normandie : 50% Métropole du Grand Paris : 19% Département du Val de Marne : 14% Etablissement Public Territorial Grand Orly Seine Bièvre / Ville de Villeneuve St Georges : 9% Région Ile-de-France : 4% SyAGE : 4%

ENJEUX DU PROJET

- Réduire la vulnérabilité de la population aux inondations
- Sensibiliser les populations aux risques inondations
- Préserver et améliorer la ressource en eau
- Préserver la biodiversité des milieux aquatiques et humides
- Restaurer de la continuité écologique du bassin versant de l’Yerres

DATES CLÉS

27 juin 2011
Création d’un Espace Naturel Sensible sur les berges de l’Yerres
Juin 2016 et Janvier 2018
Dernières crues inondant l’ensemble du secteur
12 juillet 2018
Prise d’initiative par l’EPA ORSA
18 novembre 2019
Signature de la convention de financement de la phase 1
10 ans
Durée de la convention de la phase 1

1. Un projet naturel au coeur de la Ville, de l’agglomération
Le quartier Belleplace-Blandin, bordé par l’Yerres et sa confluence avec la Seine, est, depuis toujours, un secteur de Villeneuve-Saint-Georges régulièrement submergé par les eaux. Le quartier est très urbanisé, générant un fort problème de sécurité pour les biens et les personnes. Pour lutter contre les inondations, la Commune porte, depuis 2010, un projet de renaturation des berges de l’Yerres. Ce projet a pour objectif de réduire le risque inondation dans le quartier Belleplace-Blandin en redonnant une zone d’expansion à la rivière et en restaurant des milieux naturels sur un quartier aujourd’hui très anthropisé. Le projet de renaturation doit s’appréhender à grande échelle. Ce futur poumon vert de 12 ha au sud de la Ville est à la fois en contact avec des zones urbaines et des espaces de nature (le parc du Moulin et l’île des Prévôts pour les plus proches). Le projet doit alors garantir une cohérence entre nature en ville et restauration d’un milieu humide.

2. Un projet de renaturation
Le quartier Belleplace-Blandin se caractérise par une forte présence de l’eau représentant un potentiel riche de valorisation mais aussi une contrainte forte, en raison du risque inondation très prégnant. Ce quartier est longtemps resté peu urbanisé, mais l’émergence des activités ferroviaires a accéléré la densification du secteur, entrainant la division de l’ancienne prairie en parcelles constructibles et sa reconnaissance en lotissement (1920). C’est aujourd’hui une des dernières portions urbanisées de la vallée de l’Yerres et la plus peuplée. Afin de réduire la vulnérabilité de la population face aux inondations, la commune, soutenue par l’AESN et le CD94, a engagé dès 2011 un projet de réappropriation et de requalification des berges de l’Yerres. Un périmètre d’espace naturel sensible (ENS) est alors créé sur les berges de l’Yerres (2011) inscrivant le projet dans une démarche de reconquête puis à terme, de préservation de la biodiversité des milieux aquatiques et humides. À la suite des inondations de 2016 et 2018, le projet prend une nouvelle dimension et de nouveaux partenaires sont associés. Le périmètre d’intervention est élargi, intégrant les zones les plus exposées au risque. Il est ensuite découpé en deux phases : la restauration de la zone humide (phase 1) et la renaturation de la haute plaine (phase 2). La totalité du périmètre du projet va donc être à terme aménagée en plaine inondable. Enfin, la renaturation du quartier permettra de rétablir la continuité écologique de la vallée de l’Yerres et des trames vertes et bleues, en lien étroit avec le rétablissement de la continuité aquatique (grâce à la suppression d’ouvrages hydrauliques). Le projet de renaturation des berges de l’Yerres est inscrit dans le contrat Eau et Climat 2020/2024, porté par le SyAGE, opérateur GEMAPI sur le bassin de l’Yerres.

3. Un travail d’acquisition entamé depuis 2011
Depuis 2011, la commune a engagé une campagne d’acquisitions foncières à l’amiable sur le secteur classé ENS. L’AESN et le CD94 subventionnent ces acquisitions et accompagnent la ville. Aujourd’hui, les collectivités sont propriétaires d’environ 2,8 ha dont plusieurs secteurs de parcelles contigües qui, libérés de toute occupation, préfigurent la transformation du site en dégageant notamment des points de vue sur l’Yerres.
Dans la continuité de la ville et de l’EPT Grand-Orly Seine Bièvre, l’EPA ORSA va assurer le travail de maitrise foncière sur le périmètre de la phase 1. Il s’agira d’acquérir les parcelles, de les désartificialiser puis de les sécuriser en attendant leur renaturation par le SyAGE. Une convention partenariale vient entériner les financements des partenaires sur ces différentes missions. Pour le périmètre de la phase 2, la recherche de financements doit être poursuivie, avec notamment une interpellation de l’Agence Nationale de l’Habitat. Dans cette attente, la Ville et l’EPT, accompagnés par le Syndicat d’action foncière du Val-de-Marne, ont engagé une veille foncière afin de répondre aux situations d’urgence, de limiter les situations de mal-logement voire de lutter contre les marchands de sommeil et de maîtriser les prix de cessions des terrains.

partenaires 

Département du Val-de-Marne Agence de l’eau Seine-Normandie Syage Etablissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre Région Île-de-France

Vos contacts

Service Développement Durable
T. 01 43 86 38 56

Réhabilitation des berges de Seine

Le Département, en lien avec la Ville, aménage les berges de Seine pour qu'elles redeviennent un lieu de loisirs pour les habitants. À l'issue des travaux actuellement en cours, piétons, cyclistes et autres promeneurs pourront s'y retrouver et profiter du fleuve, de Notre-Dame de Paris jusqu'à Triage, puis jusqu'à la Gare du centre-ville dans une deuxième étape.

État des lieux

réalisations achevées

• Les aménagements ont été réalisés entre 2013 et fin 2015 en deux étapes, sur plus de deux kilomètres entre la piste des Marronniers et le pont SNCF à Choisy-le-Roi.
• Une voie piétonne, des pistes cyclables et des espaces de détente (bancs, tables de pique-nique, etc.) ont été créés
• L’opération a recréé une continuité de cheminement le long de la Seine tout en réintégrant des éléments naturels pour permettre la préservation de la biodiversité animale et végétale
• Les arbres en mauvaise santé ont été remplacés et de nouvelles espèces végétales ont été plantées
• Des enclos naturels sont créés pour favoriser les insectes pollinisateurs, des arbres couchés maintenus en pied de berge pour protéger les zones de frai des poissons, la rive boisée etc
• L’aménagement des berges de Seine n’a pas été réalisé avec du béton, ce qui permet de valoriser cet espace naturel à la flore diversifiée : herbacées, buissonnantes, saules, aulnes...

partenaires

Les étapes du projet

Vos contacts

Service Développement Durable
T. 01 43 86 38 66

 

 

 

Requalification de l'axe J1/J2

La ligne de bus J1-J2 est un axe majeur de transport en commun permettant une desserte locale fine des territoires de Villeneuve-Saint-Georges, Limeil-Brévannes, Valenton et Boissy-Saint-Léger. Pour améliorer sa régularité et les conditions de transport des près de 18 000 voyageurs qui l’empruntent chaque jour, cet axe fait l’objet d’un vaste projet de modernisation engagé par la Région Île-de-France, le Syndicat des Transports d’Île-de-France et le Département du Val-de-Marne. La cinquième phase des travaux de sa requalification sur notre ville a débuté à l'été 2015 et s'est achevée le 17 décembre 2015.

etat des lieux

Près de 17 km de trajet entre Boissy-Saint-Léger et Villeneuve-Saint-Georges Des correspondances avec les RER A et D et de nombreuses lignes de bus des réseaux STRAV, ATHIS-CARS et SETRA 18 000 voyageurs/jour en moyenne 4 communes du Val-de-Marne traversées

• De nombreux équipements d’importance sont desservis : hôtels de ville, marchés, centres sportifs, écoles, lycées Arago et Budé, collèges, centre commercial, parcs..
• Bien qu'elle dessert correctement le territoire de 4 communes, son trajet emprunte des routes aux caractéristiques diverses.
• Avec la mise en place du projet de pôle modal sur Villeneuve, le trajet a dû être repensé. Au lieu de passer directement de la place Pierre Sémard à l'avenue Carnot par la RN6, dans le sens J1, les bus prendront au sud, la rue de Paris, puis la rue du Port pour rejoindre les bords de Seine, où sera installée la nouvelle gare routière, et rejoindre la RN6 en débouchant par le passage en face de la rue de la Marne.

actualité du projet

Les travaux de l'Avenue République/Fusillés sont terminés.

L'avenue République/Fusillés est à nouveau ouverte à la circulation en double-sens depuis le 17 décembre 2015.

Financement 

Les étapes du projet

Requalification de l'axe de bus J1/ J2

Le Câble A

Le projet de téléphérique urbain Câble A lancé par le Département s'inscrit parfaitement dans le projet de ville : répondre au désenclavement du quartier du Plateau et aux préoccupations environnementales des Villeneuvois : très silencieux, il respectera la tranquillité des riverains, 100 % électrique, il n’émettra pas de gaz à effet de serre. Depuis la future station « Bois Matar » sur le Plateau, il reliera à l'horizon 2018 la station Créteil-Pointe du Lac de la ligne 8 du métro, les communes de Créteil, Limeil-Brévannes et de Valenton. Ces communes sont séparées par d’imposantes coupures urbaines (voies ferrées, autoroute, lignes à haute tension, ligne à grande vitesse...) qui limitent la faisabilité technique et financière des autres modes de transports. 

État des lieux

• Téléchargez la lettre d'information de juillet 2020

• La forte saturation des axes routiers locaux pénalise la mobilité quotidienne des habitants et salariés, générant des nuisances environnementales conséquentes.
• Le réseau de bus du secteur est pénalisé par des coupures urbaines et la saturation intense des voiries locales (RN 6 et 19, RD 101, carrefour Pompadour, etc.). À titre d’exemple, une unique ligne de bus permet de relier les centres‑villes de Valenton, Limeil-Brévannes et Créteil (ligne K), avec des temps de parcours très variables en raison des aléas de la circulation routière.
• Face à cette carence de transports collectifs et pour enfin relier les territoires, l’hypothèse d’un téléphérique urbain est apparue pertinente. En effet, seul ce mode s’affranchit, sans ouvrage d’art et à coût supportable pour les collectivités, des coupures urbaines. De plus, les débits qu’il permet sont en adéquation avec les besoins estimés sur ce territoire, à court, moyen et long terme.
• Vocation majeure du projet, le désenclavement de plusieurs quartiers prioritaires comme le quartier du Bois Matar à Villeneuve-Saint-Georges et de l’Ile-de-France à Limeil-Brévannes sera assuré par cette liaison. Le projet desservira ainsi des secteurs peu favorisés et durement touchés par le chômage, à l’instar du quartier Saint-Martin de Limeil-Brévannes.
• Le Câble A (Téléval) offrira des gains de temps remarquables pour des milliers de voyageurs en provenance ou à destination de Villeneuve-Saint-Georges, Valenton, Limeil-Brévannes et Créteil notamment. A titre d’exemple, les temps de parcours à l’heure de pointe seront divisés au minimum par deux par rapport à l’offre actuelle de transports collectifs. De plus, ce mode est parfaitement accessible aux personnes à mobilité réduite.

Inscrit au Plan de Déplacements du Val-de-Marne, le téléphérique urbain constitue une réponse novatrice aux difficultés majeures qui pénalisent quotidiennement la mobilité des habitants et salariés du secteur.

le tracé

Peu onéreux dans sa construction, économe en énergie, le téléphérique urbain est de plus l’un des modes de transports les plus sûrs.

Temps moyen estimé pour rejoindre la ligne 8 du métro :

• moins de 6 min depuis les Temps Durables à Limeil-Brévannes (contre plus de 20 min aujourd’hui)
• moins de 12 min depuis le centre de Valenton (contre plus de 25 min aujourd’hui)
• moins de 16 min depuis le Plateau villeneuvois (contre plus de 35 min aujourd’hui)

Découvrez le projet en vidéo

Téléphérique : un autobus dans le ciel

partenaires & chiffres clés 

Etapes du projet

Liens utiles

Site du Câble A Téléval
Vite le téléval : comité de citoyens pour l'arrivée du téléphérique
Plaquette de présentation du Téléval

La Tégéval

La Tégéval est une liaison verte de 20 km à travers le Val-de-Marne destinée aux piétons, aux personnes à mobilité réduite et aux cyclistes. Initiée par la Région Île-de-France et le Département du Val-de-Marne dans les années 90, dans un territoire déjà morcelé par des infrastructures, ce projet répond à l’ambition des collectivités : articuler les usages de l’espace urbain avec les impératifs de préservation du patrimoine naturel local. D’une surface totale de 100 ha, elle traverse huit communes (Créteil, Valenton, Limeil-Brévannes, Yerres (91), Villecresnes, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie et Santeny) et deux départements (91, 94). Elle rejoint par deux diverticules le Parc de la Saussaie-Pidoux, le Bois Colbert et les jardins familiaux à Villeneuve-Saint-Georges. Les chantiers ont démarré en septembre 2013 et vont s’étaler sur une quinzaine d’années. Ils vont rapidement permettre de  faciliter les circulations douces, d’améliorer la présence de la nature en ville mais aussi de renouveler l’offre de loisirs.

programme

En connectant les parcs et espaces verts, les transports en commun, les chemins de promenade et les pistes cyclables, cette « coulée verte » offre aux Franciliens :

• un nouvel itinéraire pour leurs déplacements quotidiens
• plus d’espaces pour les loisirs et le sport
• un accès privilégié à une nature préservée

La Tégéval s’étend de la base de loisirs de Créteil jusqu’à la forêt domaniale de Notre-Dame et au Chemin des roses à Santeny.

La promenade est composée de 4 séquences paysagères, chacune présentant un contexte urbain, une valeur écologique et une ambiance propre :

• l’itinéraire de la Plaine centrale
• l’itinéraire de l’Espace boisé
• l’itinéraire de la Voie verte
• l’itinéraire de la Promenade rurale

De nombreuses balades en boucles seront également possibles grâce aux connexions avec les liaisons douces locales, notamment à Villeneuve-Saint-Georges.

• Les aménagements permettront l’installation d’un cadre planté à l’échelle du grand paysage et des usages de proximité
• Le cheminement principal, partagé entre piétons, personnes à mobilité réduite et cyclistes, apportera une circulation douce structurante depuis Paris vers la campagne seine-et-marnaise
• De nouvelles boucles de promenades locales verront le jour grâce à la connexion aux itinéraires existants
• Les eaux pluviales seront réutilisées pour l’irrigation des espaces plantés (prairies, massifs d’arbres et d’arbustes) grâce à un dispositif de drainage
• L’aménagement intègre du mobilier, de la signalétique, des dispositifs anti-intrusion et un éclairage des zones urbaines et des traversées de voiries
• Les espaces seront gérés selon un mode de gestion différenciée dans un objectif d’optimisation des coûts et de valorisation du milieu naturel

acteurs & chiffres clés 

un nom pour la passerelle de la rn406

Ça m'intéresse aussi

 Site internet de la Tégéval

 

Documents utiles

Carte de la Tégéval

Requalification du quartier Triage

En pleine phase de conception, la requalification du quartier Triage porte déjà les idées des habitants recueillies lors d'appel à idées. Donner un nouveau souffle au quartier de Triage passe par une nouvelle offre diversifiée et qualitative de logements et de population, ce qui permettra d'en faire le socle durable d’une polarité de proximité, en commerces et services. L'aménagement d'un véritable « cœur de village », la requalification de la RD138 (avenue de Choisy) en une avenue urbaine apaisée à laquelle s'ajoute un maillage de dessertes, permettront de valoriser ce quartier aux atouts forts (berges de Seine, présence de la nature...).

État des lieux

2 221 habitants	7 % de la population villeneuvoise

des équipements publics de qualité

Lancé en 2013, le projet d’aménagement de Triage suit son cours. Les premières réalisations ont été livrées en 2019. C’est le cas du chemin Niki-de-Saint-Phalle et de la résidence située sur cette même voie.

Le projet, qui a pour objectif de redynamiser le quartier tout en conservant son esprit village, comprend la construction de commerces et de nombreux espaces publics, près de 800 logements et de locaux d'activités pour des petites
et des moyennes entreprises. Il intègre également des équipements publics de proximité pour accompagner l’arrivée des nouvelles familles.

UNE OFFRE SCOLAIRE AMÉLIORÉE
Aujourd’hui implanté sur deux sites de part et d’autre de l’avenue de Choisy, le groupe scolaire Paul-Bert va être transformé et divisé en deux groupes scolaires complètement indépendants l’un de l’autre. Si la partie située côté Seine ne connaîtra pas de modification majeure, la partie côté voies ferrées fera l’objet d’une importante transformation. L'édifice existant sera rénové et de nouveaux bâtiments seront construits. À l’issue des travaux, la nouvelle école regroupera trois classes maternelles et huit classes élémentaires. Elle sera également dotée d’un espace de restauration, d’accueil périscolaire, d’un centre de loisirs et d’une salle polyvalente/ salle de motricité et disposera d’espaces extérieurs aménagés pour les enfants mais aussi d’un parvis.
Le projet s’inscrit dans une démarche éco-responsable. Le nouveau bâtiment a été conçu de manière à réduire sa facture énergétique et son empreinte carbone grâce, notamment, à l’utilisation de matériaux biosourcés. L’équipe vient d’être désignée ; il s’agit de Daquin & Ferrière Architecture. Elle a pour objectif de livrer ce nouvel établissement scolaire mi-2022 pour une première rentrée en septembre de la même année.

UNE CRÈCHE AU COEUR DE TRIAGE
Dans le cadre de son plan de création de 500 places de crèche supplémentaires, le Département du Val-de-Marne va construire un nouvel établissement au coeur du quartier.
Situé à l’angle de l’avenue de Choisy et de la villa des Îles, l’équipement public regroupera deux unités de vie de 45 berceaux chacune, ce qui portera à 90 le nombre total de places. Le Département a conçu un bâtiment aux formes
contemporaines tout en s’intégrant harmonieusement dans son environnement pavillonnaire.
Deux "édifices" de couleurs différentes s’élèvent sur trois niveaux ; les deux premiers sont réservés aux différentes sections et le troisième aux locaux techniques mutualisés. Le rez-de-chaussée accueillera quant à lui un local
poussettes, cinq places de stationnement pour les salariés et un préau débouchant sur des espaces de jeux extérieurs et deux jardins. L’implantation d’une dépose-minute dans la rue est actuellement à l’étude.
La construction de la crèche devrait débuter fin 2020 pour une livraison prévue au 3e trimestre 2022.

Pont rail sncf

Le pont enjambant la route du Chenal Muzey va être remplacé pour des raisons de sécurité. Plus moderne et plus résistant, le nouvel ouvrage sera construit sur place par l’entreprise COLAS avant d’être ripé, c’est-à-dire glissé à la place de l’ancien.
Le chantier, conduit et financé par SNCF Réseau, s’est installé en novembre dernier sur une parcelle attenante au pont, pour une durée d’un an. L'entreprise, sur demande de la ville, est soucieuse de limiter les nuisances pour les riverains. L'opération de ripage du pont aura lieu du 10 au 13 juillet 2020.

Requalification de la RD138

Le Département est intervenu il y a quelques mois au nord du quartier pour la sécurisation de la RD138, plus connue sous le nom d’avenue de Choisy. En tout début d’année 2020, débutera une nouvelle phase de travaux au niveau du grand Mât, au sud du quartier. Au programme : sécurisation des déplacements piétons et cycles, modernisation de l’éclairage public, renouvellement des revêtements de sol, organisation du stationnement, amélioration du retournement des poids lourds interdits de circulation sur le pont Wilson mais aussi protection et mise en valeur de l’arbre centenaire.
À l’issue de ce chantier d’un peu plus de trois mois, les habitants profiteront d’un espace rénové plus agréable et sécurisé. Le Département poursuivra son action par des travaux de sécurisation de la liaison piétonne, passant au-dessus des voies ferrées, entre le grand Mât et l’escalier menant à la RN6.

programme

partenaires

des opérateurs privés les architectes Agence Castro et Denissof Agence Rafadtjou le département du Val-de-Marne

Les étapes du projet

• Téléchargez le journal du projet n°1 - avril 2016
• Téléchargez le journal du projet n°2 - janvier 2020

Le Pôle Modal

La gare RER de Villeneuve-Saint-Georges accueille chaque jour 27 000 voyageurs. Lieu de correspondance avec les bus et entre deux branches du RER D, la gare RER doit devenir un grand pôle intermodal et constituer un atout majeur dans la dynamique de réhabilitation du centre ancien. Un comité formé par le STIF, la Ville, la SNCF, le Conseil départemental du Val-de-Marne, RFF, les taxis, la STRAV, Athis Car-Keolis, l’Etat (DRIEA) et l’EPA ORSA travaille à améliorer le fonctionnement de ce pôle d’échange majeur du sud de l’Île-de-France.

État des lieux

Plusieurs projets sont en cours sur le pôle :

• Projet RN6 (DRIEA)
  Projet d’aménagement de la RN6 au niveau de la tête de pont Villeneuve-Saint-Georges et de la place Pierre Sémard ;
• Projets urbains (EPA ORSA-Ville)
   Requalification du centre ville et en particulier du Carrefour du Lyon
   ZAC Multisite
• Gare ferrée (SNCF/RFF)
  Amélioration des accès aux quais ( dans le cadre du plan IMPAQT - Plan Immédiat de Modernisation pour l’Accélération de la Qualité de Trains),  réorganisation du bâtiment voyageurs et des souterrains d’accès aux quais, rénovation du l’aspect des bâtiments voyageurs (verrière, peinture, etc.)
  Désaturation du bâtiment gare SNCF
  Amélioration de l’information et du service aux voyageurs
• Circulations Douces (CD94)
   Continuité de la piste cyclable des berges de Seine et renforcement du stationnement vélo en gare ;
• Fonctionnement des bus
  Réorganisation des lignes de bus pour rendre plus lisible et le simple le fonctionnement « bus » du pôle

partenaires

Le STIF  La SNCF Le Département du Val-de-Marne Réseau Ferré de France Les taxis La STRAV Athis Car-Keolis L’Etat L’EPA ORSA

Les étapes du projet

Vos contacts

 

 

Actualité

 

 

Ça m'intéresse aussi

 

 

Documents utiles

 Dossier de l'enquête publique

Rénovation urbaine du quartier Nord 

D'importants aménagements (réfection de la rue Saint-Exupéry, reconstruction de la passerelle...) ont déjà été réalisés dans le quartier Nord en 2014. Retenu dans la liste des quartiers d'intérêt national au titre du NPNRU (Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine) en avril 2015, le quartier va pouvoir continuer sa transformation dans les années à venir grâce à un projet ambitieux soutenu par nos partenaires.

Le protocole de préfiguration a été signé le 07 février 2019 pour une durée de 18 mois. Cette contractualisation est la phase avant les travaux qui permet d’engager la réflexion autour du nouveau visage du quartier Nord.

A la suite sera signée la convention pluriannuelle, qui fixera les engagements financiers des partenaires ainsi que le programme de travaux. Ce programme de travaux portera à la fois sur l’habitat, les équipements et les espaces publics.

TRAVAILLER TOUS ENSEMBLE POUR AMÉLIORER LE QUOTIDIEN ET POUR UN PROJET AMBITIEUX

L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), est une structure de l’Etat qui assure la mise en oeuvre des projets du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain(NPNRU) 
Le Quartier Nord a été retenu en tant que quartier d’intérêt national. Cela signifie que les difficultés urbaines et sociales mais aussi le potentiel de ce quartier ont été reconnus par l’Etat.
Ce quartier va donc pouvoir bénéficier d’un projet de grande ampleur, réunissant tous les acteurs (Ville, ANRU et autres structures de l’Etat, Conseil Départemental du Val-de-Marne, Région Ile-de-France, bailleurs, habitants,...), avec un soutien financier public important permettant de réels changements sur tous les aspects urbains, sociaux, économiques, environnementaux en lien avec la Politique  de la Ville.
Nous sommes aujourd’hui au début d’une démarche de projet qui va durer dans son ensemble 10 à 15 ans. 

L'objectif pour tous : un quartier agréable à vivre adossée à un véritable projet social visant à améliorer les conditions de vie de chacun et engageant des démarches d’amélioration et de restructuration de la cité Sellier avec une part de démolition à définir (environ 200 logements inscrits dans le protocole de préfiguration).

PHASE PROTOCOLE : DÉMARCHES ET ÉTUDES ENGAGÉES

Pour améliorer le quotidien des habitants, l'ambition est de mettre en œuvre rapidement des actions pour voir les premiers changements, sans attendre les programmes lourds d’investissements.

Pour réaliser cet objectif, des études et des démarches sont en cours par la Ville et l’EPT Grand Orly Seine Bièvre dont l’étude urbaine générale intervenant sur les volets suivants :

• Espaces publics et aménagements paysagers
• Mobilité, transport en commun et stationnement
• Équipements et commerces
• L’habitat

La ville de Villeneuve Saint Georges est également à l’initiative de la mise en œuvre d’une Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP) qui vise à améliorer la qualité de vie quotidienne des habitants (avant/pendant/ après les travaux), en tentant de répondre aux problèmes voire dysfonctionnements liés au cadre de vie. Et enfin, de la communication et concertation sur le projet auprès des habitants.

Les études de diagnostics des immeubles d’habitation sont réalisées par les bailleurs présents dans le quartier. L’OPH a également mené une enquête sociale auprès des habitants résidant à la cité Sellier.

État des lieux

22 hectares	+ de 2 000 logements	5 000 habitants (17% de la population)

UNE DIZAINE D’EQUIPEMENTS PUBLICS (groupe scolaire, gymnases, crèche)

4 BAILLEURS SOCIAUX (OPH de Villeneuve Saint Georges, ICF La Sablière, Toit et Joie, CDC Habitat)

• Un secteur sans cohérence d'ensemble produisant même des effets de barrières
• Des infrastructures pénalisantes sur le quartier : proximité de la RN6 ou un transformateur ERDF
• Une présence forte de l’habitat collectif social, parfois dégradé
• D'importantes copropriétés (540 logements) et des signes alarmants de dégradation
• Des accès et cheminements piétons peu lisibles accentués par un phénomène « d’enfermement » des copropriétés avec des résidentialisations sans cadre de cohérence
• Une offre commerciale de proximité éclatée et à réorganiser voire moderniser (Sellier, Graviers, Passerelle)
• Une offre de transport en commun important en nord-sud : Créteil- Pompadour et Villeneuve-Saint-Georges (RER D), Boissy-Saint-Léger (RER A) et Créteil Point du lac (Métro ligne 8), qui sera confortée dans les années à venir par le projet du Cable A. ce qui interpelle sur la prise en compte du rabattement depuis le quartier, le « dernier kilomètre »
• Des difficultés socio-économiques croissantes pour une partie de la population
• Des problèmes d'incivilité et de violence de plus en plus importants

des atouts à valoriser

• Un quartier disposant d’une offre d’équipements de premier niveau axée sur la proximité (équipements éducatifs, jeunesse, …)
• Un territoire à forte valeur paysagère bénéficiant d’espaces verts variés et de qualité (Cité Sellier, cœur de Thimonnier, …) confortées par une proximité à de grands parcs départementaux, dont la Saussaie Pidoux et la Tégéval
• Les habitants sont mobilisés pour être associés et participer à la définition du projet de rénovation urbaine

L’ESPACE PUBLIC, LES AMÉNAGEMENTS PAYSAGERS

Vous nous avez dit :

• Un quartier calme et arboré mais qui n’est pas considéré comme beau et agréable
• Des cheminements mal adaptés, des voiries dégradées
• Une délimitation floue entre espaces publics et privés
• De vastes espaces verts de qualité mais parfois délaissés
• De la mécanique sauvage, des épaves qui bloquent du stationnement
• Des dépôts sauvages importants ainsi que des jets de détritus sur les espaces extérieurs
• La méconnaissance des principes du tri des déchets
• Une problématique d’éclairage, aux abords de la dalle des Graviers, rue Rolland Garros et Sellier, qui accentue le sentiment d’insécurité

Les enjeux issus du diagnostic :

• Préserver les structures paysagères et revaloriser les espaces ouverts de cœur de quartier pour qualifier le cadre de vie et résidentiel
• Recréer une maille d’espaces publics et un réseau de cheminements pour connecter les cités et raccorder le quartier à son environnement
• Engager un remembrement foncier pour clarifier les domanialités, créer des espaces publics et organiser les fonctions et les principes de gestion des espaces
• Améliorer l’accès aux parcs départementaux de la Saussaie Pidoux et de la Plage bleue en lien avec la Tégéval

LA MOBILITÉ, LES TRANSPORTS EN COMMUN ET LE STATIONNEMENT

Vous nous avez dit :

• Beaucoup de ruptures dans les cheminements, notamment pour les personnes à mobilité réduite : les liaisons piétonnes sont à développer
• Un manque de place et du stationnement gênant depuis la fermeture des parkings en sous-sol
• La régularité des transports en commun pourrait être améliorée (soirs, week-ends, …)

Les enjeux issus du diagnostic :

• Hiérarchiser et réorganiser le réseau viaire au cœur du quartier pour favoriser la mixité des déplacements et retrouver un confort d’usage.
• Créer un maillage en mode doux (piétons, vélo, …) permettant d’améliorer l’accessibilité aux quartiers alentours et particulièrement le secteur dit « d’interface » et le parc de la Saussaie-Pidoux
• Organiser et hiérarchiser l’offre de stationnement- notamment les parkings en ouvrage afin de limiter l’impact du stationnement de surface (visuel, saturation, …)

ÉQUIPEMENTS / COMMERCES

Vous nous avez dit :

• Des commerces de proximité présents mais enclavés ce qui accentue leur perte de dynamisme
• Un déficit de professionnels de santé sur la ville !
• L'espace Senghor, un équipement de proximité peu visible.
• Les activités proposées ne sont pas assez diversifiés. Il faudrait des équipements pour des activités sportives et culturelles

Les enjeux issus du diagnostic :

• Réorganiser les polarités commerciales présentes sur le quartier dans l’objectif de maintenir du commerce de proximité de qualité
• Sur le secteur d la dalle des Graviers, diversifier l’offre commerciale avec des services à la population notamment médicaux
• Moderniser et réorganiser les équipements scolaires
• Réorganiser les équipements et les services de proximité (crèches, centre social, …) pour redonner de la lisibilité à l’offre et renforcer son appropriation par les habitants

L’HABITAT

Vous nous avez dit :

• Certains logements très exposés au bruit et à la pollution (RN6, réseau ferré, transformateur)
• Certains logements ne correspondent plus aux normes de confort actuelles
• Des problèmes liés aux réseaux d’assainissement

Les enjeux issus du diagnostic :

• Maintenir une offre résidentielle- nouvelle ou réhabilitée- qui réponde aux besoins des ménages fragiles (faibles revenus, vieillissement de la population, familles nombreuses)
• Mettre en place une vieille ainsi qu’un accompagnement des copropriétés pour éviter leurs décrochages
• Mesurer les possibilités de reconstruction de logements sociaux dans le quartier et en dehors pour garantir une offre résidentielle en adéquation avec les besoins de la population locale

LA GESTION URBAINE ET SOCIALE DE PROXIMITÉ et le vivre-ensemble

Vous nous avez dit :

• Des associations présentes et actives, des amicales de locataires, des comités de résidents, des conseils syndicaux et un conseil citoyen mobilisés
• Des habitants attachés à leur quartier
• La dalle ne joue pas ou plus le rôle d’espace de convivialité
• Un manque de moments intergénérationnels festifs et conviviaux, d’actions culturelles sur le quartier
• Un sentiment d’insécurité important, des espaces anxiogènes

Les enjeux :

• Mettre les habitants au coeur du projet urbain : définition du projet, travail avec les bureaux d’études, accompagnement au relogement…
• Mettre en œuvre un plan d’action pour la gestion quotidienne du quartier
• Soutenir les initiatives locales pour dynamiser la vie de quartier et promouvoir le vivre ensemble
• Engager une réflexion sur une transformation profonde de la dalle avec les habitants, les commerçants et les associations

Les étapes du projet

Vos contacts

Direction du développement local / EPT Grand Orly Seine Bièvre

◊ 22 rue de Balzac
94190 Villeneuve-Saint-Georges
T. 01 43 86 38 15

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